Les enseignants des écoles primaires publiques de la République démocratique du Congo sont en grève depuis le 2 septembre dernier, jour de l’ouverture de l’année scolaire 2024-2025.
Cette grève n’a pas épargné ceux de la province éducationnelle Sud-Kivu 2 qui, malgré plusieurs déclarations des syndicats appelant à la suspension de celle-ci, rien de concret n’est visible sur terrain.
C’est dans cette optique que le directeur provincial de l’éducation nationale et nouvelle citoyenneté dans la province éducationnelle Sud-Kivu 2, M. Albert Bope Piema, a organisé une rencontre avec différents acteurs éducatifs, à l’occurrence les chefs d’établissements et enseignants des écoles primaires publiques, les syndicalistes, et les associations des parents pour statuer sur ce dossier qui fait parler plus d’un observateur.
À en croire, l’autorité scolaire précise qu’après cette dernière, un compromis a été trouvé, celui de reprendre les activités scolaires. C’est ainsi qu’il appelle les parents à envoyer leurs enfants à l’école à partir de ce lundi 14 octobre 2024.
« Mon message n’est rien d’autre que de demander aux parents d’envoyer les enfants à l’école. Je sais avec les écoles primaires publiques il y a eu grève depuis le 02 septembre, certaines écoles n’ont pas ouvert leurs portes. Les enseignants étaient en grève. Et c’est pourquoi après concertation, après dialogue avec tous les enseignants, nous nous sommes mis d’accord que dès ce lundi 14 octobre les activités scolaires dans les écoles primaires publiques doivent reprendre normalement, » a-t-il déclaré.
Au cours de la même rencontre, le Proved a rappelé également que dans tout ce qui se fait, seul l’enfant en est victime. L’occasion pour lui de privilégier l’intérêt supérieur de l’enfant.
« Vous savez pendant notre discussion, nous sommes arrivés à comprendre que dans tout ceci, la personne qu’on est en train de faire souffrir c’est l’enfant, et nous nous sommes dit premièrement nous devons avoir l’amour de la patrie, deuxièmement nous devons privilégier l’intérêt supérieur de l’enfant et aussi avoir la conscience professionnelle, » renchérit-il.
Par ailleurs, plusieurs revendications sont formulées allant dans le sens de l’amélioration de leurs conditions de vie entre autre, avoir un salaire décent à la hauteur de 500 dollars américains, le paiement des enseignants N.U et N.P, avoir un statut particulier, voire une prime de gratuité équivalant à 250.000 FC pour les enseignants des écoles primaires publiques.
La Rédaction