Le maire adjoint de la ville de Baraka, Émérite Tabisha Mongelwa, a appelé à un respect mutuel entre les groupes de wazalendo et les forces armées, y compris celles de la République Démocratique du Congo (FARDC) et du Burundi, après des incidents où certains éléments de wazalendo ont ouvert le feu sur les camps militaires. Lors d’une interview accordée à Fizinews24.info, Émérite Tabisha Mongelwa a exprimé son indignation, dénonçant les actes de certains éléments de wazalendo qui s’aventuraient près des camps militaires de la FARDC et de l’armée burundaise pour tirer. « Il n’est pas bon de provoquer avec des armes. Si quelqu’un arrive avec une arme, tire sur la base de la FARDC ou sur l’armée burundaise, puis part comme si de rien n’était, cela peut entraîner de graves conséquences », a-t-il déclaré.
Le maire adjoint a souligné que ces actes de violence peuvent avoir des répercussions dramatiques si les forces armées répondent, ce qui pourrait entraîner des pertes humaines et des destructions inutiles. « Un vrai patriote ne ferait jamais cela, car il sait que ces actions mènent à la mort et à la souffrance. Ce sont des enfants du territoire de Fizi et de la ville de Baraka, des gens d’ici qui se battent, mais il est impératif que la sécurité des citoyens soit préservée », a ajouté Émérite Tabisha Mongelwa.
Dans cet entretien, il a aussi insisté sur la nécessité pour les groupes de wazalendo de collaborer avec les forces de sécurité, notamment la FARDC et l’armée burundaise, afin de garantir la paix et la stabilité. « Il est important de s’unir et de travailler ensemble avec l’armée pour garantir la sécurité des citoyens et de leurs biens », a-t-il expliqué. Selon lui, ces incidents de violence montrent la nécessité d’une coopération renforcée entre les groupes locaux et les autorités militaires pour éviter la répétition de tels actes.
Enfin, Émérite Tabisha Mongelwa a salué la retenue de la FARDC et des soldats burundais, qui ont choisi de ne pas répondre par la force aux tirs des certains éléments de wazalendo. « Nous remercions les forces de sécurité, en particulier la FARDC et l’armée burundaise, pour leur calme et leur professionnalisme en ne répondant pas à ces provocations. À Baraka, il n’y a pas de guerre, et nous devons nous unir pour garantir la paix », a-t-il conclu.
Salumu Msafiri Modeste