Le Président de conseil urbain de la jeunesse ( CUJ) de Baraka , Monsieur Patient Rafiki est aux arrêts depuis la soirée du lundi 15 juillet 2024, il est arrêté par les éléments de la coalition nationale pour la souveraineté du Congo, ( CNPSC) du général autoproclamé, William Amuri Yakotumba, qui séjournent dans la ville de Baraka.
Dans une interview avec la rédaction de Fizinews24.info, ce mardi, Monsieur Wahobwela Mwila Daloton, n’a pas caché la vraie version de cette arrestation pour couper court aux spéculations.
« Il contacté sur son téléphone les agents de l’ONG ACTED en disant qu’ils envoient l’argent à son numéro pour leur sécurité dans la zone . Selon Patient Rafiki, Cet argent est demandé par le Commandant William Amuri Yakotumba, une somme de 5.000 USD. Nous avons reçu ces humanitaires à notre Commandement hier qu’ils venaient accusé cela en demandant leur sécurité face à ces menaces , sans connaître le propriétaire de ce numéro. Nous avons composé deux fois ce numéro dans différents téléphones , le nom sorti était celui de Monsieur Patient Rafiki. C’est ainsi que nous l’avons invité puis l’arrêté. Il est entre nos mains » , a répondu le porte-parole de William Amuri Yakotumba.
Et d’ajouter : » nous CNPSC nous ne sommes pas dans ça. C’est pour salir notre image . Nous respectons beaucoup les humanitaires , ils sont libre d’exercer leurs activités quotidiennes cela sans aucune inquiétude« , a-t-il poursuivi.
Pour rappel, les jours derniers, les agents de l’organisation non gouvernementale, ACTED avaient été intercalés par les conseils de jeunes du territoire ( CTJ) de fizi et celui de la ville ( CUJ) Baraka, au motif que cette organisation n’avait pas recrutée à travers certaines de ses offres d’emploi, les jeunes locaux , seulement aurait amené des jeunes d’autres entités Uvira et Bukavu voir Goma pour travailler dans leur zone en violation de règles humanitaires.
En territoire de fizi, les humanitaires vivent la peur au ventre depuis quelques années vis-à-vis de la situation sécuritaire qu’ils traversent, caractérisée par des enlèvements, paillages et incendies des véhicules.
Suite à cette situation, MSF avait jugé de fermé ses projets en ville de Baraka et aussi en territoire de fizi.
Rédaction