Comme dans plusieurs cultures africaines, lors d’un deuil, les membres de la famille du défunt avec les différents participants se réunissent au tour d’un feu, alors que la charge des bois émane de la famille éprouvée et leurs voisins.
Contrairement de la ville de Baraka où il se développe un phénomène de destruction des étalages dans de marchés par des présumés jeunes pour se se servir des bois de chauffage aux différents deuils.
Cette dénonciation est faite par des mamans commerçantes des petites marchandises dans la ville de Baraka.
Selon ces dernières qui sollicitent l’implication du président du conseil urbain de la jeunesse de la ville de Baraka, renseignent que les jeunes arrivent dans des marchés pendant la nuit et détruisent les étalages en emportant toutes les planches pour des bois de chauffage.
Un phénomène à décourager selon Patient Rafiki président du conseil urbain de la jeunesse de la ville de Baraka qui condamne ce comportement anti-développement et promet son implication tout en invitant la jeunesse comme moteur du développement d’éviter ce genre de comportement qui nuit leur image.
« Ce phénomène est à décourager parce que le deuil ne signifie pas commettre les antivaleurs, ce dernier est la voie de tout humain mais ça ne signifie pas comme tu es mort il faut alors détruire d’autres choses après toi non. Cet un acte condamnable, d’ailleurs la destruction méchante est une infraction selon la loi congolaise. Donc je ne peux pas encourager ce comportement. Ça c’est aussi à la base du développement de notre ville, le conseil que je peux donner à ces jeunes est de mettre fin à ce phénomène. Nous connaissons que chaque quartier a un groupe des jeunes qui servent pendant le deuil, ce n’est pas parce qu’il y a un deuil il faut aller détruire un étalage d’un commerçant, ça n’honore pas la jeunesse » a-t-il déploré.
Cependant il alerte les instances judiciaires de prendre cette affaire au sérieux pour que les auteurs répondent à leurs actes.
« Nous alertons les instances judiciaires parce que nous ne pouvons pas soutenir ces genres des jeunes qui nuisent à notre image. Nous demandons aux victimes de faire toujours des rapports auprès des chefs des quartiers pour voir comment ensemble nous pouvons trouver une solution », a-t-il insisté.
Notons que plusieurs bagarres liées à ce phénomène sont signalés dans plusieurs familles en cas de deuil où les membres des défunts sont exigés de payer les étalages détruits.
Rédaction