Depuis plusieurs mois, la population du secteur de Tanganika, territoire de Fizi au Sud-Kivu assiste à la hausse de prix de produits de première nécessité dans plusieurs marchés constituant cette entité.
Cette alerte est de la société civile de ce secteur à travers son président Monsieur Samy Amimu, qui précise que la situation de la hausse de prix de denrées alimentaires devient un casse-tête à la population, cependant il demande aux autorités de cette entité de penser comment sauver plusieurs personnes qui mènent une vie très difficile leur imposée par l’instabilité monétaire dans le pays.
« La hausse de prix de denrées alimentaires demeure un casse-tête dans le secteur de Tanganika, les produits que la population est vendu à un prix élevé sont ceux dont nous même nous produisons notamment le haricot, la farine, les fretins… mais nous ne comprenons pas la cause de cette hausse. La population étant abandonnée à leur triste sort, nous avons écrit au chef de secteur pour lui demander d’en trouver une solution urgente. Dans ce secteur c’est là où on trouve beaucoup de déplacés internes, des inondations y ont également emporté beaucoup de champs, une mesure de farine qui coutait 500Fc, aujourd’hui elle se discute entre 800 Fc et 1000 Fc, les fretins qui se vendaient un tas pour 1000 Fc aujourd’hui c’est devenu 2000Fc, et tant d’autres, alors imaginez avec cette hausse les gens vivront comment ? » s’est-il interrogé.
Contacté à ce sujet, le secrétaire administratif du secteur de Tanganika, Monsieur Mulenge Watambwe dit avoir déjà reçu plusieurs rapports à son bureau sur ce dossier et prévoit un meeting qui mettra fin à cette confusion qui règne au sein de petits commerçants.
« Par rapport à cette situation de la hausse de prix de denrées alimentaires aux marchés du secteur de Tanganika, philosophiquement nous trouvons que cela est dû par la paresse de la population qui ne veut pas cultiver. Ils trouvent que c’est dans le marché où il y a tout ne sachant pas si plus vous cultivez plus vous récoltez et cela peut réduire le prix de produits aux divers marchés. Nous pensons organiser de meetings un peu partout où nous mettrons de l’ordre quant à cette situation, » a-t-il insisté.
Rappelons que depuis les cas des inondations de champs qui ont été signalés dans le secteur de Tanganika, plusieurs personnes ont peur de cultiver, ce qui occasionne la hausse de prix de denrées alimentaires du jour au jour.
Bahome Sadi François