Depuis un certain temps, un message vocal d’un inconnu circule sur les réseaux sociaux, imputant le Maire de la ville de Baraka d’être en collaboration avec l’Alliance Fleuve Congo de l’ancien président de la commission électorale nationale indépendante, Corneille Nangaa.
Cette situation a poussé la jeunesse intellectuelle de Bazoba en ville de Baraka et territoire de Fizi de monter au créneau en condamnant ce qu’elle qualifie de «campagne de diabolisation contre le Maire de la ville de Baraka, M. Jacques Mmbùcwa Hussein».
A en croire, le coordonateur territorial de l’Union des jeunes intellectuels de Bazoba UJIBAZ en sigle, M. Marx Pascal Dunia regrette de voir que le tribalisme commence à prendre l’ampleur alors que cela n’a jamais existé jadis.
«Nous avons été surpris de suivre un audio sur les réseaux sociaux imputant le Maire de la ville de Baraka, qu’il n’est pas patriote, or personne n’oublie que c’est le feu Ramazani Mwenemalùngù, Mujoba du clan Bene Atalela, qui a été le premier initiateur du mouvement Wazalendo. Pendant le règne de Anzuluni Bembe, il n’y avait pas le tribalisme. Mubembe et Mujoba sont un, et personne ne peut les diviser pour ses intérêts privés et mesquins», a-t-il expliqué.
Ce numéro 1 de la jeunesse Bazoba invite la communauté Emo ‘ya Mmbondo de capaciter sa jeunesse sur le savoir vivre et laisser l’autorité urbaine à travailler librement comme tout autre congolais et originaire de Fizi.
«Nous devons vivre dans la cohabitation pacifique, l’unité, et la paix. Je demande la communauté Emo ‘ya Mmbondo d’éduquer sa jeunesse sur le savoir vivre. Aux services de sécurité de mener une enquête sérieuse pour dénicher l’auteur de ce message vocal en vue qu’il soit puni conformément à la loi. Que les gens laissent le Maire de la ville travailler librement comme tout congolais, et originaire de Fizi», a-t-il renchérit.
L’UJIBAZ est une association sans but lucratif regroupant plusieurs clan dont Bamasanze, Babwari, Bavira, Babuyu, et Bagoma.
Celle-ci a été créée depuis 2013, et œuvre via une autorisation provisoire de fonctionnement n° 5072/08/BURAT/2018 du 12 mars 2018 et une attestation d’enregistrement n° 150/04/ITDR/TF-SK/2018 du Mars 2018.
La situation sécuritaire demeure inquiétante dans la ville de Baraka de suite de plusieurs cas de criminalité qui y sont observés depuis maintenant quelques mois, notamment les assassinats, kidnappings, pillages etc.
La Rédaction