L’ingenieur professeur docteur Nyamangyoku Ishibwela Obedi a appelé les jeunes de l’espace Fizi – Itombwe d’éviter des futilités, et penser à embrasser l’agriculture, le seul moyen pouvant faciliter à combattre la famine dans ces milieux. Cet appel a été lancé au cours d’une conférence débat qu’il a animé dans la salle Meladen, organisée ce vendredi 25 novembre 2022 par le conseil urbain de la jeunesse dans la ville de Baraka sous le theme »La problématique de la pauvreté dans le territoire de FIZI, le rôle de la jeunesse et des hommes d’affaires ».
Quant à l’organisateur de la dite conférence, Monsieur Patient Rafiki président du conseil urbain de la jeunesse dans cette entité, indique que la jeunesse a profité le séjour du docteur dans la ville de Baraka pour lui solliciter de leur conscientiser sur leur rôle dans l’agriculture.
« Les pistes des solutions ont été trouvées ensemble avec les jeunes. Le constat est que la pauvreté est dûe à la négligence de la jeunesse qui ne veut pas user l’expérience des autres jeunes d’ailleurs. C’est pour cela que le docteur nous a exhorté de ne pas tout espérer aux dons pour trouver solution au problème de la famine. Toute la richesse provient du sol, nous avons un sol très fertile mais à cause de la négligence qui nous pousse à espérer les assistances en vivres auprès des ONG nous laissons l’agriculture aux réfugiés Burundais, ce qui nous enfonce toujours dans l’esclavagisme. Nous devons user notre force en cultivant et nous aurons beaucoup de richesses et nous echaperons à la famine, » a-t-il dit.
Au cours de son exposé, l’ingénieur professeur docteur Nyamangyoku Ishibwela Obedi a rappelé la conscience de la jeunesse en leur disant qu’il n’y a autre secret de lutter contre la famine et la pauvreté à part la considération des travaux champêtres comme la première activité génératrice de revenus.
« La jeunesse est une force, c’est pourquoi je me suis beaucoup intéressé à elle. Evitez de gaspiller votre temps aux jeux qui ne produisent rien. Vous laissez les mamans partir seules aux champs, elles y passent toute la journée, et retournent avec les maniocs, après elles se mettent à préparer, les jeunes ne sont là que pour manger uniquement. Imaginez alors dans ces conditions combien de fois la famine manquera de faire les victimes. J’invite les jeunes à aimer le travail pourque nous avancions si non, nous allons toujours reculer, » a-t-il insisté.
Rappelons que cette même activité vient d’avoir lieu la soirée de ce samedi 26 novembre 2022 sous le même thème à Fizi centre, chef-lieu du territoire portant le même nom.
Bahome Sadi François