Un groupe de population de la ville de Baraka sort de leur silence pour dénoncer des « irrégularités » commises par les autorités de cette nouvelle entité de la province du Sud-Kivu .
Dans une lettre adressée à Monsieur le gouverneur intérimaire
de la province du Sud-Kivu dont une copie est parvenue à la rédaction de fizinews24.info lundi 08 avril 2024, des habitants de la ville de Baraka (représenté) par certains jeunes des différentes organisations s’est exprimé dans une lettre avec comme objet : Construction anarchique d’une salle polyvalente dans l’ancienne piste d’aviation de la ville de Baraka et lotissement illegal érigé dans les villages incorporés de Mongemonge, Kachungwe, Mwamtembo et dans autre villages voisins de la ville de Baraka où le lotissement des parcelles s’observe.
Cette couche des habitants qui a signataire d’un document en caractère d’une pétition, reconnaît que depuis des années , la population de la ville de Baraka utilise l’ancienne piste d’aviation comme une route reliant deux(2) communes de la nouvelle ville, il s’agit de La commune de Baraka centre et celle Katanga. par surprise, celui- ci constate que le maire de la ville , monsieur Jacques M’mbucwa Hussein accorde l’autorisation de la construction d’une salle polyvalente et d’autres bureaux administratifs sous financement de la MONUSCO dans cet espace ( ancienne piste d’aviation) .
Certes pour ce groupe des populations, la construction d’une salle polyvalente et plébiscité d’autant plus qu’elle contribuerait pour le développement de leur entité. Toute fois d’après cette couche , le choix de l’autorité urbaine sur l’emplacement de cette œuvre semble avoir des conséquences néfastes en l’occurrence : la Spoliation de l’espace restant et l’ipraticabilité de la dite route , sachant que celle-ci pourrait servir de parking moderne de la ville.
Selon toujours ce groupe d’habitants qui se référe aux règles et lois de la RD Congo, cet acte doit avoir l’arrêté de l’affectation signé par l’autorité compétente, car selon eux , la construction de cette salle polyvalente n’est qu’une distraction à la population pour enfin procéder aisément à la vente de reste du terrain. Ces habitants de Baraka dévoilent que , cette ancienne piste d’aviation est de nef cent (900) mètres et quelques mètres de longueur et Trente-huit (38) mètres de largeur est la salle polyvalente encours de construction au milieu de l’ancienne piste d’aviation est de trente (30) mètres de longueur ce qui atteste par un simple calcul que sur 38m, on ne restera qu’avec 8 mètres soit 4 mètres en haut et 4 en bas , à part la clôture et autres accessoires.
A ce groupe d’hommes et femmes, d’indiqué : Comme disait Abraham Lincoln: » on peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps,mais on ne peut pas tromper le peuple tout le temps » , ils ne cessent de dire à ceux qui veulent les entendre qu’il restera une bonne route au milieu et pourtant les calculs Ont simples et dénotent une tentative de spoliation délibérément.
Par le même occasion, ces habitants de Baraka (représenté), dénonce le lotissement qui se fait à Mongemonge Kachungwe, Mwamtembo et dans autre villages proches , exécuté par la société « Hewa Bora » dans des concessions appartenant aux paisibles citoyens sans aune procédure légale sous l’œil impuissant et complicité des structures locales et autres mouvements citoyens.
Cependant , ces habitants de Baraka qui se dits contribués pour la consolidation de l’Etat de droit que prône le Président de la République, Félix Tshisekedi Tshilombo demande au gouverneur a.i de province de prendre des décisions urgentes pour mettre fin à cette aventure, car considérant les décisions du maire de la ville de Baraka, chaque jour qui passe apporte une confusion que de la clarté.
Pour finir , ce groupe d’habitant, dans leur document adressé à l’autorité provinciale exige , la Suspension des travaux de construction de la salle polyvalente à l’ancienne piste d’aviation et les délocalisés à un autre endroit de la ville aussi la Suspension de l’opération de lotissement à Mongemonge, Kachungwe Mwamtembo et dans autres villages ciblés en restaurant les victimes de ces actes dans leurs droits.
Luc lukandjila