Un réfugié Congolais âgé de 17 ans et dont l’identité n’est pas encore connue, résident du camp de réfugiés de Nyarugusu dans la province de Kigoma en Tanzanie, a été grièvement blessé par un policier qui faisait la patrouille la nuit du jeudi au vendredi 29 septembre 2023.
Selon les sources locales contactées par FIZINEWS24.INFO, le fait s’est produit aux environs de 23h pendant que ce mineur célébrait la naissance de l’enfant de son ami avec ses autres camarades dans un enclos.
C’est lorsque les policiers sont arrivés qu’ils ont d’abord exigé l’ouverture du portail mais en vain, ils cassé pour entrer dedans, tout le monde a pris fuite dans la maison, ils ont ensuite cassé la porte de la maison. Pendant leur entrée, ces agents de l’ordre ont rencontré une houe que l’un de leur a utilisé pour couper ce jeune garçon Innocent.
Cette information a été confirmée par le responsable du village G3, qui précise que la victime poursuit les soins médicaux dans l’hôpital de la place.
« Effectivement, le fait s’est produit aux environs de 23h, lorsque ce jeune garçon âgé de 17 ans se trouvait au domicile de M. Mmbekalo pour célébrer avec ses camarades la naissance de l’enfant de son ami. comme ils buvaient et écouter la musique, les policiers en patrouille sont arrivés et commencer à toquer sur le portail les demandant d’ouvrir la porte mais personne n’a ouvert. Ils ont cassé et entrer dans l’enclos, puis casser également la porte de la maison dans laquelle il y avait les célébrants. Dans la maison il y avait une houe, et c’est ce que ce policier a utilisé pour couper le bras de la victime. Ce jeune a été acheminé à l’hôpital de Nyarugusu pour des soins intensifs appropriés« , a-t-il expliqué.
S’agissant de l’échauffourée qui semblait se produire entre la police et la population en colère, et les crépitements de balles entendus lors de cette dernière, le numéro 1 du village a précisé que c’était dans le cadre de vouloir disperser une multitude des gens qui voulaient se soulever contre la police.
« Les coups de balle ont été entendus lorsque la population en colère voulait contester contre le comportement de la police, qui voulait acheminer la victime à l’hôpital à pieds. Comme il y avait beaucoup de gens il a fallu les disperser pour trouver le chemin, car la jeep de la police est arrivée maintenant avec retard pour transporter ce dernier à l’hôpital« , renchérit-il.
La cause de cet incident demeure inconnue jusqu’à present.
Plusieurs sources confirment que le policier, présumé auteur de cet acte est placé sous résidence surveillée en attendant d’autres procédures judiciaires et que la victime continue à bénéficier des soins de santé à l’hôpital de la place.
La Rédaction