Sept personnes ont perdu la vie et vingt autres ont été gravement touchées lors des affrontements qui se sont produits les dimanche 23 et lundi 24 novembre 2025 entre les groupes Wazalendo et les Forces armées de la RDC (FARDC) dans la ville d’Uvira. Ce bilan a été rendu public ce mardi 25 novembre par le maire intérimaire d’Uvira, Kapenda Kifara Kyky, après sa visite à l’Hôpital général d’Uvira et à l’hôpital militaire de Kimanga.
D’après l’autorité municipale, les tirs entendus au cours de ces deux journées ont suscité une grande frayeur au sein de la population, amenant plusieurs habitants à croire que la ville était plongée dans un conflit ouvert. « Dimanche et lundi, des coups de feu ont éclaté dans tous les coins d’Uvira, donnant l’impression que la ville sombrait en guerre, ce qui n’était pas le cas. Cette situation nous a profondément inquiétés », a-t-il expliqué.
À l’issue de l’évaluation menée sur le terrain, le maire intérimaire confirme que sept personnes ont succombé à leurs blessures et que vingt autres sont actuellement en traitement, dont trois ont été évacuées au Burundi en raison de la gravité de leur état.
Manifestement contrarié, Kapenda Kifara Kyky appelle les habitants à une prise de conscience collective pour redorer l’image de la ville : « Nous ne voulons plus revivre ce genre d’incidents. Il est crucial que chacun prenne ses responsabilités pour faire évoluer Uvira et améliorer son image. Ensemble, nous devons présenter une image positive de notre ville, à travers une résistance organisée et respectueuse, fidèle à la vision de notre chef de l’État. »
Il a enfin annoncé que des rencontres avec différents groupes et acteurs locaux débuteront dès ce mercredi afin d’élaborer des mesures visant à renforcer la sécurité et éviter d’autres incidents similaires.
Rédaction
