À la première journée de la ville morte prévue pour trois jours dans la ville de Bunia, plusieurs activités ont été paralysées ce mercredi 18 janvier 2023, la population a massivement répondu à cet appel de la société civile en vue de s’insurger contre l’insécurité grandissante dans le territoire de Djugu et Mahagi en province d’Ituri.
Selon la société civile de cette province via son président monsieur Dieudonné Losa, précise que cet acte a été décrété après avoir constaté l’échec de l’état de siège dans cette partie du pays .
Il motive sa raison par la dégradation de la situation sécuritaire, notamment les cas d’attaques à Nyamamba sur le littoral du lac Albert, chefferie de Bahema Nord et territoire de Mahagi dans la même province.
« Nous invitons le gouvernement congolais à prendre toutes les dispositions adéquates pour arrêter définitivement le bain de sang en Ituri« , dit-il.
Les portes des boutiques, banques, magasins se trouvant le long du boulevard de libération sont restées fermées pendant cette première journée. Le constat est le même au marché central de la ville de Bunia. Les écoles quant à elles, ont fonctionné normalement.
Cette première journée ville morte est marqué par une nouvelle attaque des miliciens de CODECO en territoire de Mahagi et une nouvelle incursion des rebelles ADF dans la chefferie de Walendu Bindi qui a fait un bilan de deux personnes tuées et plusieurs personnes kidnappées, renseignent nos sources.
Notons que malgré l’interdiction du maire de la ville sur la non tenue de cette action citoyenne dans la ville et le déploiement de plusieurs elements de l’ordre dans divers points strategiques de cette entité, la population a positivement répondu à l’appel de la société civile, qui leur demande de poursuivre les deux jours qui restent.
Jospin wa Jorkim