Plusieurs réfugiés Burundais vivant dans le camp de Lusenda, continuent à passer la nuit sous la belle étoile depuis le weekend dernier suite à l’écroulement de leurs maisons et les toitures emportées par une pluie diluvienne accompagnée d’un vent violent.
Lusenda est un village situé dans le groupement de Balala Nord, secteur de Tanganika en territoire de Fizi au Sud-Kivu.
Selon le président des réfugiés Burundais du camp de Lusenda M. Olivier Ntumangende, interrogé à ce sujet dresse un bilan de 210 maisons emportées et deux enfants blessés par un palmier à huile qui est tombé sur eux. Ces derniers sont alités à l’hôpital de référence de Nundu pour des soins médicaux appropriés.
« Effectivement, une pluie torrentielle accompagnée d’un vent violent a causé d’énormes degats ici chez nous à Lusenda. Les toitures de plus de 210 maisons ont été emportées et deux enfants ont été blessés de suite d’un palmier à huile qui est tombé sur eux. Ceux-ci ont été acheminés à l’hôpital de référence de Nundu pour des soins médicaux« , a-t-il relaté.
Le numéro 1 de ce camp demande aux services concernés de réactiver le processus de rapatriement volontaire de réfugiés afin d’épargner ces derniers du calvaire qu’ils sont en train de vivre ces derniers temps faute de manque d’assistances.
« Nous demandons au haut commissariat de nations unies pour les réfugiés HCR de réactiver le processus de rapatriement volontaire aux réfugiés Burundais se trouvant dans ce camp et ayant la volonté de rentrer chez eux, et à la commission nationale pour les réfugiés CNR d’entrer en contact avec les autorités Burundaises pour que ce processus soit exécuté le plus tôt possible parce que la majorité de ceux qui ont fui les troubles de 2015 dans leur pays d’origine continuent d’être victimes de plusieurs difficultés liées au manque d’assistance« , a-t-il insisté.
Signalons que depuis l’année passée, plus de 800 maisons écroulées ont été enregistrées dans ce camp. Plusieurs rapports et plaidoyers ont été envoyés et menés à la hiérarchie mais en vain. Aucune assistance de la part du gouvernement ni même du Haut commissariat des nations unies pour les réfugiés n’a été reçue, a conclu notre source.
La Rédaction
