Les agents récemment remplacés par l’arrêté du Gouverneur de la province du sud-kivu,nommant les nouveaux agents de la de la DPMER dans le Territoire de Fizi et en ville de Baraka ont lancé un sit-in depuis ce vendredi 13 décembre 2024 devant le Bureau de la DPMER pour exigeant leur réintégration et le règlement de leurs arriérés de salaire.
Ces derniers dénoncent leur éviction qu’ils qualifient injustifiée après plus de dix ans de service sans motif officiel ni procédure légale.
Rencontré devant le Bureau de la DPMER situé au quartier Malala dans le centre-ville, Katanga Kahongo Albani, un des agents concernés, a exprimé son mécontentement;
« Nous sommes des travailleurs de longue date dans la DPMER, et après avoir servi pendant plus de dix ans, nous avons été suspendus sans aucune explication claire.le gouverneur de la province, Jean Jacques Purusi Sadiki, a signé notre suspension le 31 juillet 2024 sans nous fournir de raisons officielles, et malgré plusieurs démarches administratives, nous restons sans réponse », a-t-il expliqué.
Les agents, après avoir déposé des recours auprès des autorités compétentes, ont vu leurs demandes ignorées.
Cependant, arrivé en date du 10 décembre 2024, un arrêté a nommé de nouveaux agents complémentaires pour remplacer ceux de la DPMER à Fizi et Baraka, sans que les anciens travailleurs aient été réintégrés ni que leurs arriérés de salaire, totalisant six mois, aient été payés.
Face à cette situation, les agents ont décidé de manifester par un sit-in, réclamant le respect de leurs droits et la restitution de leurs postes.
Par ailleurs,les agents rappellent qu’en vertu de la Constitution de la République Démocratique du Congo, tous les citoyens ont droit à une gestion transparente de leur emploi.
« Nous avons le droit d’être traités conformément aux lois du pays, et nous exigeons que le gouverneur nous réintègre et qu’il paye nos arriérés », ont-ils ajouté.
Notons que l’abandon d’un travailleur sans motif justifié peut avoir de lourdes conséquences sur sa santé mentale et physique, entraînant stress, anxiété, perte de confiance en soi, voire dépression.ces effets nuisent à son bien-être général et affectent gravement son état de santé, un aspect qui soulève des préoccupations sur la gestion des ressources humaines dans la province.
Salumu Msafiri Modeste