La ville de Baraka dans la province du Sud-Kivu continue du jour au jour, à enregistrer de cas de pillages par des inconnus armés.
Le cas le plus récent est celui de M. Stephano Mlumbulwa, habitant du quartier Matata, qui a été victime d’un pillage dans sa maison la nuit du dimanche à lundi 5 fevrier 2024.
Au total 10 présumés voleurs sont arrivés au domicile de la victime et l’intimider qu’ils étaient envoyés pour l’éliminer, et s’il leur donnait l’argent, rien ne pourrait se passer selon leur dires.
Ces derniers après avoir failli à leur mission, ont emporté deux téléphones et quelques pagnes de son épouse.
«Ils sont arrivés à 3h37 et m’ont dit qu’ils sont envoyés par les collègues de services pour venir m’éliminer, mais si je leur donne l’argent ils vont me laisser tranquille. Ils étaient à 10, tous munis chacun d’une machette en main. Après avoir manqué ce dont ils avaient besoin, ils ont alors emporté deux téléphones et prendre fuite vers une destination inconnue», a-t-il expliqué
Il en est de même pour la nuit du 1 au 2 février 2024 où une autre femme habitant au quartier Kalinga Nord, dans la commune de Kalundja en ville de Baraka a été visitée par des hommes armés non autrement identifiés, qui ont également emporté des bien de valeurs dans sa maison, et c’est, pendant l’absence de son mari.
«Ils sont arrivés la nuit, et ils étaient tous masqués sur leur faces. Ils ont commencé à me demander l’argent, je leur ai dit que je n’ai pas d’argent. Ils ont commencé à saccager ma maison et ont emporté une somme de 10.000 FC, 3 pagnes neufs, 2 téléphones, 1 flash disc, et 1 écran plat. Pendant ce temps ils avaient déjà sorti ma fille de 15 ans nue à l’extérieur mais j’ai réussi à la retourner dans la maison au même moment», a expliqué une autre victime.
Depuis un certain temps, la situation sécuritaire se détériore du jour au jour dans la ville de Baraka, suite aux cas d’assassinats, de pillages, justices populaires et tant d’autres.
La population demande le secours de services de sécurité pour maintenir la paix dans cette entité.
La Rédaction
