C’est une victoire pour la liberté de la presse en République Démocratique du Congo : le journaliste Miraji Nurdin, rédacteur en chef de la Radio Communautaire Kalembelembe à Kazimia et correspondant pour le média Sauti Ya Wahamiaji, a recouvré la liberté ce vendredi 12 septembre 2025 après avoir passé une journée en garde à vue.
Son arrestation, survenue le jeudi 11 septembre, faisait suite à la publication d’une information jugée erronée concernant la gestion administrative du village de Katondje.
Cette détention a provoqué une vague d’indignation au sein de plusieurs structures médiatiques et organisations de défense des droits des journalistes, telles que le REJFI, la JED, l’OLPA, le SYMUF, l’UNPC/Uvira-Fizi, ainsi que des représentants de la société civile locale.
D’après Miraji Nurdin, c’est grâce à l’intervention décisive du chef de la localité de Basikikela que sa remise en liberté a pu être obtenue sans condition.
« Je suis désormais libre, grâce à votre mobilisation et à l’intervention du chef local qui a exigé ma libération immédiate », a-t-il confié à sa sortie du poste de police.
La rédaction du média Sauti Ya Wahamiaji s’est félicitée de cette issue favorable et a exprimé sa reconnaissance envers tous les acteurs ayant contribué à cette mobilisation, réaffirmant son engagement à protéger ses journalistes contre toute forme d’intimidation.
Cette affaire remet en lumière la question de la sécurité des journalistes en zones rurales, où les atteintes à la liberté de la presse restent fréquentes et souvent négligées.
Salumu Msafiri Modeste