Dans un contexte marqué par des tensions politiques et militaires croissantes, Nyamangyoku Ishibwela Obedi député national a pris l’initiative de plaider en faveur de la libération des généraux congolais du territoire de Fizi incarcérés arbitrairement, accusés de soutenir les envahisseurs du pays. Dans une déclaration téléphonique parvenue à la rédaction de Fizinews24.info en date du 10 Mars 2025, l’élu de Fizi a expliqué les démarches qu’il a entreprises pour solliciter une grâce présidentielle pour ces hauts généraux militaires de Fizi. « Nous avons fait tout ce qui était possible. Nous avons rencontré les chefs d’État dans le cabinet du Chef de l’État, puis nous avons échangé avec le directeur du cabinet », a-t-il déclaré.
Après ces rencontres, Nyamangyoku Ishibwela a visité la prison de Kinshasa pour s’entretenir avec les généraux concernés de Fizi. « J’ai commencé par rencontrer le général Aôci, puis j’ai échangé avec le général Sikatenda, avant de parler avec le général Mutupeke », a-t-il poursuivi. L’objectif principal était de discuter des possibilités de faire avancer les plaidoyers en faveur de leur libération. Selon ses dires, les généraux seraient emprisonnés à cause de rumeurs les accusant de collusion avec les forces rebelles, une accusation qui reste floue et non confirmée.
Malgré les accusations, le député national, Nyamangyoku Ishibwela a mis en avant les efforts réalisés pour assurer que ces généraux militaires soient jugés de manière équitable. « Le plus important pour moi est de les défendre afin qu’ils soient libérés. Nous continuons à travailler pour que notre plaidoyer aboutisse », a-t-il affirmé. Cette intervention survient dans un climat de méfiance où le gouvernement congolais semble hésiter à relâcher les généraux sans preuves claires de leur implication dans les envahisseurs du pays.
Face à cette situation complexe, la demande de grâce présidentielle est perçue par certains comme un moyen de stabiliser la situation sécuritaire tout en faisant face à des accusations lourdes. « Les généraux sont incarcérés à Kinshasa, mais il est crucial de démontrer qu’il n’y a pas de preuves substantielles contre eux », a conclu le député national. Dans cette affaire, les autorités devront probablement prendre des décisions difficiles pour éviter de nouvelles escalades dans la crise militaire qui secoue la région.
Salumu Msafiri Modeste
